jeudi 9 avril 2015

Cuisines et dépendances

Grâce à Cocotte Minutes, et pour les besoins d’un documentaire sur la restitution des biens spoliés aux juifs par les nazis lors de la dernière, nous avons renoué avec nos premières amours ; c’est à dire filmer des objets… ! Les inanimés, là, ceux qu’on sait pas s’ils ont une âme qui s’attache à la notre et la force d’aimer, tout ça … Nous avons donc transformé notre salle de réunion en plateau de tournage, nous disant, bravaches, que filmer des objets c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas comme ça ! Et pis, les objets au moins, ils ne bougent pas… Et ben, même s’ils ne bougent pas, l’exercice n’en fut pas moins complexe ! Ils nous fallu remettre les petites roulettes à notre vélo… C’est fou comme ça gigote un objet en fait, on pose un truc et deux minutes après il n’est plus là où on l’a mis. A croire qu’ils le font exprès ! En conclusion, je citerai ce cher Alphonse de Lamartine, quand s’adressant à Ginette son employée de maison, il déclarait tout de go : « Alors est ce que définitivement, on peut dire que la place du tire-bouchon, c’est là !? »

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